Seins trop volumineux : réduction mammaire ou plastie mammaire de réduction
Auteur : Professeur Marc Chaouat
Une poitrine trop volumineuse qu’on qualifie d’hypertrophie mammaire peut être très gênante esthétiquement. La patiente cherche souvent à la dissimuler par l’habillement et en se tenant vouté pour la camoufler et du fait du poids supporté.
Les soutiens gorges de taille adaptée sont souvent difficiles à trouver nécessitant parfois du sur mesure. Certaines femmes vont jusqu’à porter 2 soutiens gorges superposés pour mieux soutenir la poitrine.
Elle entraine des gènes à types de douleurs dans le dos et sur les épaules par les bretelles du soutien gorge entrainant parfois des blessures. Le sport est souvent entravé par le poids et le ballotement des seins pendant la course ou les sauts. Elle est parfois source d’une gêne pudique lorsque la femme est en maillot de bain et même dans l’intimité.
Définition & indications pour la plastie de réduction mammaire
La plastie mammaire de réduction est une chirurgie qui permet de diminuer la taille des seins tout en les remontant (ptose mammaire = seins tombants) et en reconstruisant une forme harmonieuse. L’hypertrophie mammaire peut être modérée ou majeure, on parle alors de gigantomastie. Elle peut apparaitre à l’adolescence ou parfois plus tard suite à des grossesses ou des prises de poids.
L’hypertrophie mammaire est quasi systématiquement associée à une ptose mammaire c’est-à-dire à un relâchement des seins (poitrine tombante) par leur poids qui a tendance à étirer la peau de plus en plus avec le temps. Elle peut entrainer des macérations sous les seins sources de rougeurs, d’inflammations voire d’infections cutanées.
Les patientes ont parfois une asymétrie mammaire avec des seins tous les deux volumineux nécessitant de réduire davantage l’un que l’autre. Parfois même, un seul sein sera opéré, le deuxième sein ayant une taille « normale ». La patiente connait en général la taille de son soutien-gorge composé d’un tour de poitrine et d’un bonnet (exemple 100 E). La plastie de réduction mammaire agira principalement sur le bonnet et moins sur le tour de poitrine qui dépend surtout de la corpulence de la patiente c’est-à-dire de son poids rapporté à sa taille.
L’intervention peut être réalisée chez la jeune femme si l’hypertrophie est importante dès la fin de l’adolescence, dès la stabilisation des seins c’est-à-dire vers 16 ans. Elle évitera ainsi le retentissement physique et psychique de cette hypertrophie qui peut être important à cet âge. A l’inverse, Il n’y a pas d’âge limite à cette intervention si la patiente n’a pas de contre-indication médicale.
Parfois la patiente qui a une hypertrophie mammaire a également un surpoids voire une obésité. L’obésité a également comme conséquence une augmentation de la taille des seins qui ont une composante importante de graisse. Si c’est possible, il est toujours souhaitable que la patiente ait un poids proche d’un poids « normal » pour bénéficier du meilleur résultat, stable et avec le moins de conséquences. Cependant chaque cas est particulier et il est souvent possible d’opérer une patiente en surpoids si elle n’arrive pas à maigrir et si son surpoids ne met pas en danger sa santé.
La plastie mammaire n’augmente pas le risque de cancer du sein.
Objectifs de l’intervention de réduction mammaire
L’intervention consiste à remettre le volume en harmonie avec la silhouette de la patiente. Cependant toutes les femmes ne souhaitent pas avoir le même volume et il est très important de tenir compte de l’avis de la patiente concernant l’objectif de taille. Certaines femmes souhaitent un bonnet B alors que d’autres souhaitent garder un bonnet C limite D par exemple.
Les objectifs sont donc :
– Harmoniser le volume des seins à la silhouette en tenant compte de l’avis de la patiente
– Remonter la poitrine et lui donner un joli galbe
– Corriger une éventuelle asymétrie
– Soulager les douleurs du dos et diminuer la lourdeur de la poitrine
– Faciliter l’habillement concernant les soutiens gorge et les vêtements
– Stopper les macérations sous les seins
– Permettre de ne pas porter en permanence un soutien-gorge
– Et donc au final d’améliorer le bien-être physique et psychique
Ce qu’il faut savoir sur la réduction mammaire
Consultation chirurgicale
Il est souhaitable de voir le chirurgien une à deux fois avant l’intervention pour bénéficier d’une bonne information et de poser des questions si nécessaire. Tous les antécédents médicaux sont pris en compte et doivent être compatibles avec l’intervention. Un antécédent de chirurgie au niveau des seins est à prendre en compte. Un examen général et de vos seins et l’écoute de vos attentes permettront de préciser le type d’intervention à réaliser.
Cela permet de vous expliquer :
– L’objectif de l’intervention
– Les recommandations avant l’intervention
– Le type d’anesthésie et la consultation d’anesthésie
– La technique pour diminuer votre poitrine
– La position et l’évolution des cicatrices
– Les conséquences de l’intervention
– Les suites opératoires et les complications possibles
– Un devis et un formulaire de consentement éclairé vous est remis
– Une prise de sang est prescrite dans le cadre du bilan préopératoire
– Une radio des seins (mammographie et/ou échographie) est prescrite systématiquement si vous avez plus de 30 ans et dans certains cas si vous avez moins de 30 ans
Avant l’intervention
Les recommandations avant l’intervention :
– Éviter l’aspirine, qui fluidifie le sang, dans les 10 jours qui précèdent l’intervention. Cependant si l’aspirine fait partie d’un traitement prescrit par le médecin, il faudra prendre l’avis du
médecin avant d’arrêter le traitement.
– Éviter de prendre des médicaments non prescrits et transmettre tous les médicaments prescrits
– Le paracétamol n’est pas contre indiqué pendant la même période
– L’arrêt du tabac est fortement souhaitable au minimum un mois avant et un mois après l’opération.
– La veille au soir de l’intervention et le matin avant l’intervention une douche avec shampoing doit être réalisée.
L’anesthésie
L’anesthésie est dans la grande majorité des cas une anesthésie générale. Ainsi vous aurez, au plus tard 48h avant la chirurgie, une consultation avec un anesthésiste pour prendre toutes les informations médicales, vérifier l’absence de contre-indications et vous informer en retour des consignes et du déroulement de l’anesthésie.
Il est nécessaire d’être strictement à jeun (ne rien manger, ni boire, ni fumer) dans les 6 h qui précèdent l’intervention (le plus souvent à partir de la veille au soir à minuit).
La technique de la plastie mammaire de réduction
Il faut compter environ 2h d’intervention soit une heure pour chaque sein.
Le geste chirurgical consiste à enlever l’excédent de volume (constitué d’un mélange de glande mammaire et de graisse) et à remonter le mamelon (téton) et l’aréole (zone pigmentée autour du téton) au bon niveau. Le sein est en même temps remonté (traitement de la ptose mammaire), remodelé et regalbé avec son nouveau volume, en enlevant la peau excédentaire.
Les cicatrices laissées par la plastie mammaire sont la conséquence de la peau excédentaire qui a été retirée.
Dans la majorité des cas, les cicatrices ont la forme d’un T inversé, dites aussi en ancre de marine ( ⚓) avec 3 parties :
– La cicatrice péri-aréolaire autour de l’aréole (entre la peau pigmentée de l’aréole et la peau blanche),
– Verticale, entre le bas de l’aréole et le sillon sous-mammaire,
– Horizontale dans le sillon sous-mammaire.
Plastie mammaire avec cicatrices en T inversé ou en ancre de marine
Parfois dans les hypertrophies modérées, on peut éviter la cicatrice horizontale sous mammaire. On qualifie alors les cicatrices de verticales pures.
La partie de la glande mammaire qui a été retirée lors de l’intervention est systématiquement envoyée pour être analysée par un examen anatomo-pathologique pour vérifier qu’il n’y a pas d’anomalie.
A la fin de l’intervention, un pansement constitué de compresses grasses non adhérentes et d’un bandage est confectionné
Les suites de la chirurgie de réduction mammaire
Suites et consignes postopératoires
– Le premier pansement est réalisé le lendemain de l’intervention en présence de votre chirurgien
– Une hospitalisation de 24 heures est le plus souvent suffisante. La sortie est décidée après le contrôle du pansement et de l’état général du patient.
– Un drainage par un drain en caoutchouc est laissé en place en post-opératoire. Il est retiré le lendemain, en général, au moment où le pansement est refait avant la sortie.
– Les douleurs post-opératoires sont en général modérées. Elles sont soulagées par un ou plusieurs antalgiques associés si nécessaire.
– Un soutien-gorge sans armature (type médical ou de sport) remplace dès le lendemain le bandage. Il vaut mieux acheter les soutiens gorges après l’intervention pour qu’ils soient parfaitement adaptés
– Les fils de suture sont résorbables. Seules les extrémités du fils sont à retirer à 15 jours.
– Il convient d’envisager un arrêt de travail d’une durée de deux à trois semaines en fonction de la vitesse de récupération et du type d’activité professionnelle
– Dans les jours qui suivent, il faut éviter les bains (dans la baignoire, la piscine ou la mer) mais les douches sont permises et souhaitables dès le lendemain. Les bains seront autorisés après un mois à un mois et demi en général.
– Les pansements doivent être refaits tous les jours à domicile par une infirmière
– Il faut attendre 4 à 6 semaines pour reprendre une activité sportive. Il en est de même pour tout effort physique (soulever une charge, une valise, un enfant en bas âge…)
Complications possibles
Certaines complications rares peuvent néanmoins survenir :
– Un hématome pouvant nécessiter une réintervention (le plus souvent le jour de l’intervention).
– Une infectionpouvant nécessiter des soins infirmiers particuliers, un traitement antibiotique voire une intervention pour un lavage chirurgical.
– Une phlébite (caillot dans les veines des jambes) voire une embolie pulmonaire (caillot dans les vaisseaux du poumon) sont rares dans cette chirurgie. Pour diminuer ce risque, il est souhaitable de se lever de manière précoce et de porter des bas de contention. Parfois un traitement anticoagulant par piqure quotidienne sera prescrit.
– Une nécrose ou une désunion (lâchage de quelques points de suture) sont susceptibles d’être responsable d’un retard de cicatrisation. Ce risque est beaucoup plus important dans les gigantomasties et chez les tabagiques.
Suites à moyen et long terme
Les douleurs
Toute intervention chirurgicale entraine quelques douleurs. Les douleurs postopératoires des plasties mammaires sont en général modérées et soulagées par des antalgiques qui vous sont prescrit. Quelques semaines ou quelques mois après l’intervention, des gènes peuvent parfois persister à type de tiraillements, lourdeurs, picotements, lancements, démangeaisons. Elles témoignent que les cicatrices « travaillent » c’est-à-dire qu’elles évoluent et ne sont pas arrivées à maturité. Il faut bien sur éviter de gratter.
Dans tous les cas la glande qui a été retirée est analysée en anatomo-pathologie. Les résultats reviennent du laboratoire environ à 15 jours postopératoire. Le chirurgien vous communique les résultats dès réception surtout s’il y a la moindre anomalie ce qui est rare.
Sensibilité du sein
Certaines femmes ont une sensibilité érogène (sensuelle) des seins plus importante que d’autres avant toute chirurgie. La chirurgie peut entrainer une diminution de cette sensibilité, notamment du mamelon. Les conséquences de cette éventuelle perte de sensibilité sont donc plus importantes pour certaines femmes. Elle récupère souvent mais pas systématiquement en quelques mois.
Les cicatrices
Dans les suites de l’intervention et après l’arrêt des pansements, il est conseillé d’hydrater les cicatrices par des crèmes prescrites par votre chirurgien une à deux fois par jours.
Les cicatrices évoluent dans les mois qui suivent l’intervention en différentes phases. Les facteurs génétiques sont importants. Dans les premières semaines et les premiers mois, il est normal que les cicatrices soient roses et légèrement boursouflées. Parfois elles sont beaucoup plus rouges et plus boursouflées (inflammatoires). Souvent, plus les cicatrices sont gonflées plus elles sont ressenties de manière gênante, plus elles démangent et plus elles mettront du temps à dégonfler. Ces sensations et cet aspect s’améliorent progressivement le plus souvent au bout de 10 à 12 mois. Dans de très rares cas, les cicatrices peuvent évoluer en chéloïde (cicatrice boursouflée) qui ne dégonfle pas avec le temps. Au final deux femmes opérées par le même chirurgien n’auront pas forcément les mêmes cicatrices.
Coût et remboursement de la chirurgie
La chirurgie de réduction mammaire est considérée comme une chirurgie fonctionnelle et non esthétique lorsque le chirurgien prévoit de retirer un poids d’au moins 300 g par sein ce qui correspond à deux bonnets de soutien-gorge environ. C’est la limite que la sécurité sociale a fixé pour justifier un remboursement. Le montant restant à la charge de la patiente dépend des honoraires du chirurgien et de l’anesthésiste ainsi que des remboursements de la partie par la mutuelle si le patient y a souscrit (en fonction du contrat). Munie du devis, vous pouvez demander à votre mutuel le taux de remboursement dont vous pouvez bénéficier.
Si au contraire le poids qu’il est prévu de retirer est de moins de 300 g, l’intervention est qualifiée d’esthétique et n’est pas prise en charge par la sécurité sociale donc non prise en charge et la patiente ne peut alors pas bénéficier d’un arrêt de travail.
Dans tous les cas, c’est le chirurgien qui prévoit le poids retiré et qui peut vous informer. Il n’y pas d’entente préalable ni de demande à la sécurité sociale à faire avant l’intervention contrairement à d’autres interventions soumises à entente préalable.
La réduction mammaire : résultats
Informations complémentaires sur la réduction mammaire
Réduction mammaire et grossesse
Si la femme souhaite une grossesse rapidement, il est préférable de repousser la plastie de réduction mammaire après la grossesse.
Une grossesse est tout à fait possible après une intervention (il est préférable d’attendre un an). La grossesse peut néanmoins modifier le résultat de la chirurgie surtout si les variations de poids sont importantes. L’allaitement après une chirurgie n’est pas possible en général même s’il y a des exceptions.
Le résultat est-il stable dans le temps ?
Stabilité en fonction du poids
Le résultat est stable si la patiente a un poids stable. Si la patiente prend ou perd du poids de manière importante, les seins peuvent changer de taille car les seins sont constitués en partie de graisse.
Stabilité et grossesse
Une grossesse peut, par les hormones qui font gonfler les seins et les variations de poids modifier le résultat. La décision de plastie mammaire de réduction chez une femme qui a un désir de grossesse dépend ainsi de plusieurs critères. En fonction de l’importance de la gêne de la patiente, de sa motivation, de son âge, de son désir de grossesse à court ou long terme, la décision de la plastie mammaire peut être prise avant ou différée après les grossesses
Stabilité dans le temps
La forme des seins évolue dans le temps chez toutes les femmes, même après une réduction mammaire et peut au bout de plusieurs années se relâcher modérément. Si le volume laissé est assez important, le risque que les seins retombent avec le temps est plus important.
Y a-t-il un âge minimum pour opérer ?
L’âge minimum pour opérer est la fin de l’adolescence c’est-à-dire la fin de la croissance et la fin de la poussée des seins. Cet âge se situe en général autour de 16 ans mais varie d’une adolescente à une autre. C’est l’absence d’évolution de sa croissance et de la taille de la poitrine l’année qui précède la consultation qui nous indiquera si c’est le bon moment. La chirurgie est décidée d’autant plus jeune que la poitrine est très volumineuse et entraine une gêne physique et une souffrance psychologique importantes. A l’inverse si l’hypertrophie mammaire est modérée, on attendra souvent l’âge adulte pour prendre cette décision. Si la patiente est mineure il faut l’accord écrit de ses deux parents pour autoriser l’intervention. Si une femme est majeure sous tutelle il faut l’accord écrit de son tuteur.
Peut-on savoir comment seront les cicatrices ?
Le chirurgien avant cette intervention vous précise la position et la longueur des cicatrices. Il ne peut cependant pas vous préciser comment sera exactement l’aspect de vos cicatrices car elle dépend en grande partie de votre génétique. L’aspect d’anciennes cicatrices que vous avez sur le corps peut donner une indication de la façon dont vous cicatrisez mais chaque zone du corps peut cicatriser différemment d’une autre. Les peaux foncées cicatrisent en moyenne moins bien que les peaux claires. Les adolescents, contrairement à l’intuition que l’on peut avoir, cicatrisent plutôt moins bien car leur cicatrisation est souvent plus forte en laissant des marques plus visibles. Ce n’est évidemment pas constant mais une probabilité.
Si les cicatrices ne vous conviennent pas, que peut-on faire ?
D’abord pour juger des cicatrices définitives il faut attendre au minimum un an et parfois davantage pour que les cicatrices soient matures. A la stabilisation des cicatrices, une consultation avec votre chirurgien permet d’évaluer le résultat et votre satisfaction. Des photographies du résultat final seront réalisées à ce moment-là.
Si les cicatrices sont imparfaites cela peut correspondre à 2 situations différentes :
– La patiente a cicatrisé partout de cette façon et parfois des pommades à base de corticoïdes voir des injections dans la cicatrice peuvent améliorer la situation. Une nouvelle intervention ne sert souvent à rien dans ce cas-là.
– Une partie seulement de la cicatrice est moins esthétique. Dans ce cas on sait que la patiente peut mieux cicatriser. Il est alors possible de proposer une reprise de cicatrice c’est-à-dire une nouvelle chirurgie, beaucoup plus légère, sous anesthésie locale ou générale suivant les cas. Cette intervention consiste à retirer la partie disgracieuse et à refaire une nouvelle suture.
À quel moment peut-on partir en voyage et prendre l’avion ?
Parfois les patientes souhaitent passer leur convalescence en province voir à l’étranger. Dans les 15 jours au moins qui suivent cette opération, il faut éviter de s’éloigner de votre chirurgien afin qu’il puisse assurer le suivi post opératoire et vous revoir facilement à sa demande ou à la vôtre.
C’est donc bien l’éloignement qui pose problème et non le trajet en lui-même. Il vaut mieux ne pas prendre d’engagement ferme pour un voyage dans un délai de moins d’un mois car parfois le suivi peut se prolonger au-delà de 15 jours. Par ailleurs un voyage dans les 2 mois qui suivent l’intervention entrainera pendant votre séjour des limitations en termes d’efforts physique, de sport ou de baignade.
À quel moment peut-on s’exposer au soleil ?
Dans l’année qui suit, il est contre indiqué d’exposer les cicatrices directement au soleil, c’est-à-dire de bronzer au niveau des cicatrices. Dans le cas de la plastie mammaire de réduction, les cicatrices sont cachées par le maillot de bain. Donc une fois complètement cicatrisé, l’exposition au soleil est possible sous réserve du port d’un maillot.
Quand pouvez-vous porter à nouveau un soutien gorge « normal » ?
Dans les premières semaines, il est recommandé de porter un soutien-gorge sans armature type soutien-gorge médical ou de sport. Le port d’un soutien-gorge avec armature est autorisé par votre médecin, en fonction de l’évolution, en général environ à 2 mois post opératoire. Une fois autorisé par votre médecin, il ne faudra porter des soutiens gorges « normaux » que s’ils sont confortables et non douloureux.
À quel moment pouvez-vous reprendre le travail ?
En général, l’arrêt de travail est de 15 jours mais peut être prolongé si nécessaire en particulier si la cicatrisation est plus longue ou la patiente fatiguée. Cela dépend également du type de métier physique ou intellectuel, sédentaire ou avec des déplacements et de l’éloignement entre le domicile et le lieu de travail.
À quel moment pouvez-vous reprendre le sport ?
La reprise du sport se fait entre un et deux mois ; plus rapidement pour les sports sollicitant surtout le bas du corps (jogging), plus tardivement pour les sports sollicitant le haut du corps (tennis, basket…) d’autant plus que le risque de choc par contact est important.
Faut-il faire des radios des seins après la chirurgie ?
Dès lors que la première année postopératoire de suivi est passée, il convient de reprendre, comme toutes les femmes, la surveillance normale de vos seins. C’est-à-dire la surveillance par votre gynécologue et/ou votre médecin traitant et les mammographies et/ou échographie en rapport avec votre âge et les prescriptions de votre médecin.
Référence : fiche d’information de la SOFCPRE.
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